BD/Comics

100 Bullets – fin de parcours

Imaginez que vous êtes assis à une table. Quelque part. Dans un bar peut-être ?

Un homme entre et se dirige droit vers vous, sans hésitation. Il n’a pas l’air d’hésiter souvent en fait.

Son age ? Vous seriez bien en peine de le deviner. Il est âgé assurément, mais sa condition physique est impeccable ; il doit pouvoir défier sans trembler le plus fort des jeunes hommes à un kilomètre à la ronde.

Il pose une mallette sur votre table, s’assied avec l’assurance de celui qui sait qu’il a tous les droits.

En quelques phrases l’homme vous annonce que la mallette contient les preuves qu’un individu vous a fait du tord. L’une de ces crasses qui changent une vie.

La mallette contient aussi un revolver, et 100 cartouches. Vous avez l’assurance que si vous êtes arrêté avec cette arme vous serez relâché aussitôt. Et que si l’une des cartouches est trouvée sur le lieu d’un crime, il n’y aura pas d’enquête.

Cela semble incroyable ? Pas dans la bouche de ce type là.

La suite ?

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Magie

Invisible de Damien Savina [Magie]

C’est étrange que la magie occupe une part si importante de mon temps et si peu les pages de ce blog…

La vidéo ci-dessus est la « bande annonce » du DVD « Invisible » de Damien Savina que j’ai eu le plaisir de recevoir il y a de cela maintenant une dizaine de jours.

J’ai eu un peu l’occasion de « jouer » avec les effets et de me faire un avis.

Mais avant tout j’ai envie de dire  quelques mots sur le DVD qui, au contraire de nombre de DVD de magie a reçu une attention toute particulière de l’éditeur ; @marchanddetrucs.

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à vif

Pas un pédé

Il doit être 8h30 lorsqu’elle frappe à la porte, trois coups secs. Univoques.

Je chasse les fantômes qui peuplent le rêve qui ne s’est pas encore tout à fait dissipé et je me laisse tomber sur le côté alors que mon pied touche le froid des tommettes. J’entends grogner à ma gauche et les souvenirs reviennent, d’un coup, comme une gorgée qu’on aspire.

Dans l’ordre, la semaine passée au ski, le retour sur une autoroute interminable, les Foo Fighters à tue-tête dans les enceintes  et des bagages jusque sur les genoux. Puis le retour en ville, sacs sur le dos et dans une main, une clé dans l’autre qui s’engouffre dans la serrure.

Sur le moment, je ne suis pas fâché de rentrer.  En fait, j’éprouve le soulagement caractéristique de celui qui va retrouver le confort de sa routine. Si l’on part en vacance, c’est aussi pour avoir le plaisir de revenir.

Mais cette fois ça ne se passera pas de cette manière.

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