Ciné

Coup de foudre à Rhode Island

Ca fait bien  longtemps que je n’attend plus grand-chose des comédies sentimentales.
Ceux qui ont osé traduire « Dan in real life » par « Coup de foudre à Rhode Island » non plus visiblement..
Pourtant l’idée d’un face à face entre le génial Steve carrell et Juliette Binoche à quelque chose de séduisant.
Suffisamment en tous cas pour que je me déplace.

La trame :
Veuf, Dan élève seul ses trois filles, avec la convistion de ne jamais retrouver l’amour. 
A l’occasion d’une réunion de famille il retourne à Rhode Island où vivent ses parents et rencontre par hasard Marie dans un librairie. 
Leur complicité est immédiate, et Dan en tombe immédiatement très amoureux. 
 Si Marie semble également très attirée, elle n’est cependant pas célibataire ; ce qui ne serait pas bien grave, si l’heureux  élu n’était autre que le frère de dan. 

Pas de de surprise, l’histoire est on ne peut plus classique. Mais à bien y réfléchir c’est le genre qui veut cela. L’interet du film réside donc dans le la finesse avec laquelle il est réalisé. Très familial et certes un brin « glucose » Coup de foudre à rhode Island ne réinvente pas la comédie sentimentale. Il repose cependant sur un comique de situation très bien réglé et jamais lourd.
Le couple Carrell-Binoche fonctionne en outre extrêmement bien sans jamais toutefois eclipser une foultitude de seconds roles talentueux.

Voila un petit film honnête et mignon tout plein, à voir en amoureux…
Pour vous mettre en apétit, comme d’habitude, ne partez pas sans regarder la bande annonce en effleurant ce lien.

Billets, info, justice

Quid de la responsabilité des magistrats ?

La question de la responsabilité des magistrats est un vieux serpent de mer qui obsède inlassablement les milieux judiciaires. 
L’affaire Outreau qui n’est pas encore tout à fait sortie des mémoires l’avait remise sur le devant de la scène.  
Un nouveau fait divers relance ces jours-ci le débat. 


L’histoire est précisément relatée par Le Monde et Le Figaro. 
Dans un souci de synthèse, je vous la résume en quelques mots : 
Mireille Guibault une habitante de la région de Poitiers décide en juin 2007 de quitter le domicile conjugal et d’initier une instance en divorce.   
Parallélement elle se rend au commissariat et dépose plainte à l’encontre de son mari pour des faits de viols et de torture répétés depuis des années.
Alors que Pascal Guibault est placé en garde à vue les policiers découvrent  à son domicile les objets qui ont servi aux séances ainsi que les cassettes vidéo sur lesquelles elles avaient été enregistrées. 
Le 8.06 il est présenté à un juge d’instruction qui décide de sa « mise en examen » puis au juge des libertés et de la détention qui décide de son placement sous contrôle judiciaire.   
Le procureur de la république interjette appel de cette décision, estimant que le placement en détention provisoire s’impose. 

L’appel doit être examiné le 19.06.2007. L’audience n’aura cependant pas lieu :quelques heures avant  son époux l’abat à la sortie de son hôtel avant de se donner la mort. 

(Note :  je m’étais fendu de quelques mots sur la détention provisoire dans ce billet de sorte que je ne crois pas utile d’y revenir) 

Loin de finir là l’histoire rebondit à l’initiative de la soeur de Mireille Guibault. 
Celle-ci a décidé d’engager une action en vue de de voir consacrer la responsabilité civile de l’Etat devant le tribunal de Grande Instance de Paris.

La mise en cause des magistrats est un phénomène en pleine expansion. 
Ainsi que le précise un second article du Figaro que je vous conseille en ce qu’il vulgarise plutôt pas mal les modes de mise en jeun de la responsabilité des magistrats. 
En l’espèce se pose une fois de plus la question de l’éventuelle responsabilité d’un magistrat dans un cas qui relève d’évidence d’une erreur d’appréciation.
A ce sujet les Juges des libertés sont par nature en première ligne puisque ces erreurs peuvent avoir, comme en l’espèce, des conséquences dramatiques.


Trouver une solution globale qui resolve ce problème n’est cependant pas chose facile. 
  • Comment rendre un magistrat responsable de ses décisions sans remttre en cause l’indépendance sans laquelle il n’est plus rien ? 
  • Dans quelle mesure un magistrat qui s’est contenté d’appliquer la loi peut il avoir commis une faute ?
Voilà des questions essentielles sur lesquelles il est urgent de se pencher.
Puisqu’il est à la mode de réunir des experts en commission je leur propose ces pistes de travail bien plus utiles et opportunes que ce à quoi on les occuppe.
Ciné

Mirrors (Ce film est une baudruche)


J’ai décidément un problème de ponctualité en ce moment.
Arrivé une fois de plus en retard au cinéma j’ai encore vu un film sans l’avoir prévu…
Cette fois ca s’appelle Mirrors, d’Alexandre Aja et c’est Kieffer Sutherland qui tient le premier rôle.

La trame :  
Ben Carson est un ancien inspecteur mis sur la touche à la suite d’une bavure 
Il est depuis devenu alcoolique et vit chez sa soeur depuis que sa femme l’a quitté et lui interdit de voir ses deux enfants. 
Pour tenter de remonter la pente il accepte un travail de veilleur de nuit au Mayflower, un grand magasin à  l’abandon depuis qu’un incendie meurtrier y a eu lieu.  Le lieu n’est guère rassurant. D’autant que l’ancien gardien qui était fasciné par les miroirs du magasin est mort dans des circonstances inexpliquées… 

La première demi-heure de Mirrors est tout bonnement térrifiante. 
Le Mayflower est un lieu oppressant que les créateurs de Resident Evil (le jeu) n’auraient pas renié. 
Kieffer Sutherland est comme toujours très à l’aise dans son role de sorte qu’on marche, vraiment.
Puis le film change de ton et d’ambiance, au terme de son premier tiers environ Mirrors se change en une pseudo enquête policière sans réelle envergure. 
Alexandre Aja signe ici un film baudruche, qui se dégonfle, s’essouffle pour ne plus jamais repartir avnt de finir dans une banalité des plus navrantes. 

Croyez-moi, vous trouverez nécessairement mieux à faire de votre argent.

Effleurez quand meme ce lien pour voir la bande-annonce  quand à elle plutot réussie.