Ça y est, les débats en séance publique sur la loi « Macron » ont enfin commencé à l’assemblée nationale.
Il était temps. Le sujet a tellement été débattu qu’il est temps d’en finir.
Je suppose que comme moi, le sujet commence à vous lasser…
Si vous me lisez de temps à autre, vous savez probablement que je suis juriste dans un cabinet d’avocat d’une petite ville de province.
Puisque les Avocats sont l’une des professions les plus concernées par le projet Macron, je commence à avoir hâte de savoir à quelle température le législateur entend régler le four qui va nous cuire.
J’ai écrit une première version de cet article à la fin du mois de septembre 2014. (au moment de la journée sans professions libérales)
J’y expliquais le détail des mesures votées ces jours-ci et j’y détaillais pas mal de chiffres supposés vous faire comprendre pourquoi cette loi va fragiliser la plupart des cabinets d’avocats.
Mais, ce projet d’article a fini à la corbeille.
Parce que réflexion faite, tout cela n’est pas très intéressant.
Si j’ai du mal à me sentir concerné lorsque les médecins généralistes demandent une revalorisation du tarif de la consultation, je ne vois pas pourquoi vous vous intéresseriez à la suppression du tarif de la postulation.
Alors je vais plutôt essayer de vous décrire ce qui va changer en pratique au travers de deux mesures phares qui concernent les avocats leurs conséquences probables sur vos rapports avec eux.