et hop, mettez le son

Pffffiou ! (Angels and Airwaves inside)

Je ne vous cache pas que les deux derniers jours ont été particulièrement éprouvants nerveusement.
Je réalise peu à peu qu’il est particulièrement ardu d’assurer à la fois un rythme soutenu et un un niveau de qualité suffisant.
Merci aux quelques uns qui (selon mes stats) suivent le site régulièrement.
Juste histoire de vous détendre avant d’entamer le week-end voici un petit morceau pour vous détendre.
Il s’agit d' »Angels and Airwaves », le second groupe issu de la scission de Blink 182.
J’adore !



PS : vous en pensez quoi du nouveau widget deezer ?

chaine, et hop

En 2050, moi aussi j’aurai plus de 60 ans…

Pour répondre aux injonctions de Lousia, je participe et j’aide à lancer une petite chaine.
Le principe est tout simple, il suffit d’essayer de répondre à la question suivante : « votre 2050 à vous, il ressemblera à quoi ? « 
Je profite de l’occasion pour tagger Geoffrey,
et en ce qui me concerne, voila ma réponse :

La douce lumière du matin vient chatouiller mes paupières endolories. j’ouvre péniblement un œil et le referme aussitôt.
Quelle différence d’ailleurs ? Mes yeux, qui n’ont jamais vraiment pu se passer de lunettes ne discernent presque plus rien sans elles. Certes je pourrais me faire opérer, mais je n’ai jamais aimé les médecins.
Machinalement, je me traine jusqu’au vieux fauteuil à coté de la bibliothèque. Mes lunettes chaussées, je reprends la lecture de “Cafard Plaza”, le dernier livre de Brett Easton Ellis, arrêtée tard hier soir. Une note manuscrite sur la deuxième page arrête un instant mon regard. “acheté le 4.04.2023″. Déjà…
Tout est calme encore dans la maison. Il est cinq heures à la pendule ; Célia ne s’éveillera que dans deux heures.
Comme chaque matin, je pense à mes dossiers. Le procès Martin, qui s’est déroulé hier par visioconférence s’est sacrément mal passé. Pauvre gars… Quand j’y réfléchis, je regrette le temps où je me rendais encore au tribunal. Non, en fait, je regrette le temps où il y avait encore des tribunaux…
D’un saut, le chat vient se lover sur mes genoux. De la tête il tente de chasser mon livre. Attendri, je lui souris sans trop m’en rendre compte.
C’est décidé je n’irai pas travailler aujourd’hui. Nous sommes le 6 aout 2050. J’ai 68 ans aujourd’hui.