Pour répondre aux injonctions de Lousia, je participe et j’aide à lancer une petite chaine.
Le principe est tout simple, il suffit d’essayer de répondre à la question suivante : « votre 2050 à vous, il ressemblera à quoi ? «
Je profite de l’occasion pour tagger Geoffrey, et en ce qui me concerne, voila ma réponse :
La douce lumière du matin vient chatouiller mes paupières endolories. j’ouvre péniblement un œil et le referme aussitôt.
Quelle différence d’ailleurs ? Mes yeux, qui n’ont jamais vraiment pu se passer de lunettes ne discernent presque plus rien sans elles. Certes je pourrais me faire opérer, mais je n’ai jamais aimé les médecins.
Machinalement, je me traine jusqu’au vieux fauteuil à coté de la bibliothèque. Mes lunettes chaussées, je reprends la lecture de “Cafard Plaza”, le dernier livre de Brett Easton Ellis, arrêtée tard hier soir. Une note manuscrite sur la deuxième page arrête un instant mon regard. “acheté le 4.04.2023″. Déjà…
Tout est calme encore dans la maison. Il est cinq heures à la pendule ; Célia ne s’éveillera que dans deux heures.
Comme chaque matin, je pense à mes dossiers. Le procès Martin, qui s’est déroulé hier par visioconférence s’est sacrément mal passé. Pauvre gars… Quand j’y réfléchis, je regrette le temps où je me rendais encore au tribunal. Non, en fait, je regrette le temps où il y avait encore des tribunaux…
D’un saut, le chat vient se lover sur mes genoux. De la tête il tente de chasser mon livre. Attendri, je lui souris sans trop m’en rendre compte.
C’est décidé je n’irai pas travailler aujourd’hui. Nous sommes le 6 aout 2050. J’ai 68 ans aujourd’hui.
Le principe est tout simple, il suffit d’essayer de répondre à la question suivante : « votre 2050 à vous, il ressemblera à quoi ? «
Je profite de l’occasion pour tagger Geoffrey, et en ce qui me concerne, voila ma réponse :
La douce lumière du matin vient chatouiller mes paupières endolories. j’ouvre péniblement un œil et le referme aussitôt.
Quelle différence d’ailleurs ? Mes yeux, qui n’ont jamais vraiment pu se passer de lunettes ne discernent presque plus rien sans elles. Certes je pourrais me faire opérer, mais je n’ai jamais aimé les médecins.
Machinalement, je me traine jusqu’au vieux fauteuil à coté de la bibliothèque. Mes lunettes chaussées, je reprends la lecture de “Cafard Plaza”, le dernier livre de Brett Easton Ellis, arrêtée tard hier soir. Une note manuscrite sur la deuxième page arrête un instant mon regard. “acheté le 4.04.2023″. Déjà…
Tout est calme encore dans la maison. Il est cinq heures à la pendule ; Célia ne s’éveillera que dans deux heures.
Comme chaque matin, je pense à mes dossiers. Le procès Martin, qui s’est déroulé hier par visioconférence s’est sacrément mal passé. Pauvre gars… Quand j’y réfléchis, je regrette le temps où je me rendais encore au tribunal. Non, en fait, je regrette le temps où il y avait encore des tribunaux…
D’un saut, le chat vient se lover sur mes genoux. De la tête il tente de chasser mon livre. Attendri, je lui souris sans trop m’en rendre compte.
C’est décidé je n’irai pas travailler aujourd’hui. Nous sommes le 6 aout 2050. J’ai 68 ans aujourd’hui.