Pas facile à vrai dire de rédiger un billet sur ce film qui, seulement 24 heures après sa sortie a déja noirci tant de pages sur le web et été vu par tant de gens.
D’autant que vous pouvez trouver ca et là
des critiques de bonne facture.
Mais The Dark Knight est un film rare qui mérite bien qu’on s’y attarde.
La trame :
Peu après les événements relatés dans Batman Begins arrive un nouveau criminel à Gotham. Un criminel sadique à qui un maquillage grotesque et terrifiant vaut le surnom de Joker. Son projet est très simple : prendre le controle de la pègre de Gotham City profondément désorganisée depuis l’arrivée de Batman.
Face à cette criminalité spectaculaire se dresse un chevalier blanc incorruptible ; le procureur Harvey Dent. Alors que des imitateurs détournent déja le symbole qu’est devenu Batman est- détourné par des imitateurs Bruce Wayne voit en ce procureur un espoir que les choses enfin pour le mieux, un espoir des résoudre les problèmes que Batman lui-même est incapable de faire disparaitre.
Plus qu’une simple allusion au célébrissime graphic novel de Franck Miller le titre du film sonne lui-même comme un avertissement : « ceci n’est pas un film de super-heros ».
Christopher Nolan réussit l’exploit de transformer ce qui aurait pu n’être qu’un blockbuster de plus en une œuvre profondément marquée de sa patte, un film qui ne décevra pas ceux qui l’avaient découvert avec le très expérimental Memento.
Fort d’un scénario d’une rare densité The Dark Knight est un film aussi fort que violent, d’une noirceur infinie dans lequel chaque personnage est ciselé, façonné mais peu à peu emporté au fond de l’abime par son histoire comme dans un véritable tourbillon.
Car au fur et à mesure que le film avance, une vérité s’impose peu à peu au spectateur : cette histoire là ne peut pas bien finir.
Plus que de simples personnages les protagonistes du film se muent en de véritables symboles, des forces destinées à se rencontrer avant de finir broyées.
Harvey Dent incarne un idéal de justice.
Rachel Dawes est le dernier lien capable de distinguer Bruce wayne de son alter ego.
Le Joker quant à lui n’est rien de moins que le chaos fait homme, une lame de fond destinée à tout emporter sur son passage.
Quant à Batman… Vous verrez bien.