Ciné

Robin des Bois [Critique]

Ce Robin des Bois, je suis allé le voir sans grand enthousiasme, avec l’envie paresseuse de celui qui s’est vu conter trop de fois la même histoire. 
Ils faut croire que les chuchotements répétés des gens autour de moi à chaque passage de la bande-annonce on réussi à ancrer une bonne fois dans ma tète le message subliminal selon lequel « on dirait Gladiator ». 
 
C’est vrai, on dirait Gladiator. 
De la musique au look de Russel Crowe on pourrait d’ailleurs s’amuser longtemps  les analogies.
Mais à raisonner de cette manière, ce « Robin des Bois », on dirait simplement un film de Ridley Scott.
 
Or, il y a en à mon sens deux manières d’aborder le cinéma de Ridley Scott.
On peut tout d’abord critiquer ses plans maniérés, ses tics récurrents, ses personnages stéréotypés. 
Et l’on aura raison. 
Mais l’on peut tout aussi bien admirer la composition habile des ses plans réfléchis à la manière d’un cas de bande dessinée et apprécier ses personnages d’envergure mythologique. 
Et l’on y prendra bien plus de plaisir.  




Pour ma part, je dois concéder que je suis généralement un bon client de Ridley Scott, et cette fois-ci ne fait pas exception. 

Conscient que l’histoire de Robin des Bois est un sujet largement foulé,  dont on n’attend plus de grande surprise le script choisit d’aborder le sujet par un autre versant. 
 
C’est donc en France, à son retour de la croisade de Richard Coeur de Lion que l’on découvre le héros avant que de suivre son arrivée en Angleterre où il se retrouve au beau milieu d’un complot mené par de perfides Français… 
De lady Marianne au perfide roi Jean en passant par l’intraitable Sheriff de Nottigham, chacun des personnages clés de la légende est ici revisité sous un jour neuf. 


Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la sauce prend très très bien. 
Voilà un « blockbuster » très réussi, bourré de plans à couper le souffle et finalement bien plus cohérent qu’un Iron man 2 par exemple. 
Miam. 

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