Mis à part quelques sympathiques réactions dans les commentaires c’était assez calme ici depuis quelques jours.
Pour tout vous dire depuis le premier Avril dernier mes conditions de travail ont un peu évolué.
L’avocat auprès duquel je travaille comme juriste a décidé de modifier ses conditions d’exercice avant de m’embarquer dans sa valise… ce qui augmente d’autant mes responsabilités… et ma charge de travail.
Pour tout vous dire depuis le premier Avril dernier mes conditions de travail ont un peu évolué.
L’avocat auprès duquel je travaille comme juriste a décidé de modifier ses conditions d’exercice avant de m’embarquer dans sa valise… ce qui augmente d’autant mes responsabilités… et ma charge de travail.
Le résultat est là, une bonne dizaine de notes d’actualité inachevées et vouées à le rester, quelques autres bien au chaud dans les tiroirs, pas mal de fatigue et encore plus de travail abattu.
Avant de reprendre le rythme des hostilités je ne résiste pas à l’envie de vous faire profiter de mon agenda de la semaine dernière :
Mardi 12 :
Je tombe par hasard sur un article qui me ferait presque revenir sur la sympathie que j’ai pour le Nouvel Obs.
Qui sont ces gens qui prétendent juger un homme d’après la marque de sa cravate ?
Le soir venu je prends un instant pour sortir de son tiroir cette cravate italienne en soie que des amis m’ont offert l’année dernière.
Note pour plus tard : penser à la tenir à l’écart de tout objectif photographique.
Mercredi 13 :
La lecture des nouvelles du jour me fait passer d’un lien à l’autre, comme souvent.
Il y a d’abord cette histoire incroyable qui pourrait faire un sacré film.
Puis deux informations successives, pourtant pas de la première fraicheur, me sautent aux yeux.
Un historien tente de réfuter l‘authenticité du célèbre buste de Néfertiti alors qu’Eco 89 démonte le mythe récent du Moleskine.
Je n’ai pas l’âme d’un conspirationniste. Mais, un instant, je me dis qu’on n’est jamais vraiment sûr de rien, et cette idée me plait assez.
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Jeudi 14 :
Jour de rendez-vous.
Un client m’interroge au sujet des hélicoptères qui patrouillent au dessus de Tarascon.
Il me fait remarquer que ce dispositif est habituellement utilisé lorsque se produit une évasion au centre de détention voisin.
J’acquiesce distraitement, pressé de retourner dans mon bureau.
Lorsque je traverse la salle d’attente une heure plus tard, le client est parti. Ses successeurs m’assaillent de question sur l’identité de l’évadé et son degré de dangerosité.
Depuis ils ont appris à se méfier des touristes allemands.
Pendant ce temps, la participation de Carrie Préjean au concours Miss univers est confirmée.
Je me dis que cette opinion publique qui n’a pas de scrupules à voter massivement contre le mariage Gay mais hurle au scandale lorsqu’une personnalité se prononce publiquement dans le même sens mérite de sacrés coup de pieds aux fesses.
Vendredi 15 :
Premiers picotements dans le fond de la gorge.
Je réalise avec effroi que je n’ai jamais pris un jour de congé maladie de ma vie.
Mes dernières forces me permettent toutefois de me rendre jusqu’à mon futur bureau.
25 m² de superficie, une jolie vue sur le jardin ; je peine à réprimer une expression gourmande.
Samedi 16 et dimanche 18 :
Tombé au champ d’honneur.
Je suis l’un des premières victimes de la grippe AAA51. (soit le numéro de série du climatiseur de mon bureau)
Huit paquets de mouchoirs en papier figurent aux rangs des dommages collatéraux.
Je redécouvre les joies d’un week-end passé sous la couette et devant la télévision.
Entre deux somnolences je me laisse aller à regarder des films… inattendus.
Je crains quelque peu pour ma santé mentale.
Je crains quelque peu pour ma santé mentale.
Lundi 19 :
J’ai bien avancé et me réjouis de profiter de ma « pause blogging » du midi.
D’autant qu’un excellent article paru dans le Monde m’inspire des commentaires amusés.
Le temps de traverser la route pour acheter une salade et je retrouve l’immeuble plongé dans le noir.
Au termes d’une brève inspection qui me conduit des compteurs électriques jusqu’au fenêtres du voisinage, je finis par comprendre que des salauds de grévistes m’ont coupé le courant.
Résigné, je plonge le nez dans ma salade puis dans un code civil.
Lorsque ma secrétaire arrive à 14h15 c’est son tour d’avoir une mauvaise surprise ; le courant vient d’être rétabli ; la sieste sera pour un autre jour.
Salauds de grévistes !