littérature

Miserere : le dernier Jean Christophe Grange

Quand j’entame un livre de Jean Christophe Grange Je pense inévitablement à cette tradition orale de conteurs qui a parsemé l’histoire jusqu’à nos jours. 
L’homme a un style perfectible, mais il sait assurément raconter une histoire, de celles qui vous tiennent en haleine jusqu’à la dernière ligne. 
Son dernier roman s’appelle Miserere, je en vous livrais cinq lignes il y a quelques jours. 
Comme promis alors, voici mes impressions plus détaillées.

Mais avant tout, quelques mots de la trame
Lionel Kasdan, 65 ans, est un flic retraité, Arménien d’origine. 
Lorsque Wilhem Goetz, l’organiste de sa paroisse, est assassiné d’une manière inexplicable dans sa paroisse il décide de mener l’enquète.
Il croise rapidement sur sa route Cédric Volokine, jeune flic de la Brigade de protection des mineurs, un « chien fou » mis sur la touche en dépit de ses bons résultats en raison de son addiction à l’héroïne. 
Chacun, puis ensemble, il partent à la recherche des raisons de la mort de l’organiste avec une certitude à l’esprit. La vérité à un rapport avec les enfants.
 


Le romancier nous sert dans Miserere une paire de flics attachants et paumés qui ne sont pas sans rappeler les deux héros des « Rivières Pourpres ».

C’est avec plaisir que l’on retrouve un Jean Christophe Grange en grande forme.
Celui-ci choisit une fois encore d’arpenter des thèmes qui lui sont chers  dans une histoire haletante et assez terrifiante qui tient à la fois du polar et du conte moderne.

Oui, Miserere est un conte, une histoire dans laquelle des Ogres s’en prennent aux petits enfants, une histoire où la personnification du Mal cherche à nous en apprendre un peu plus sur nous même.

Si vous cherchiez un compagnon à poser sur votre table de chevet pour les nuits à venir, celui-ci est un candidat idéal.

Laisser un commentaire