Ciné, la classe

Etreintes Brisées [Critique]

Certains films sonnent comme de vraies lecons de cinéma. Étreintes Brisées va encore au delà et résonne comme une authentique déclaration d’amour.
Présenté à Cannes il y a quelques jours le dernier long métrage de Pédro Almodovar est déjà sur nos écrans et c’est un vrai bonheur. 

Le cinéaste aime ses acteurs, et cela se voit.

Rarement Penelope Cruz aura autant été mise en valeur. Tour à tour rayonnante, séductrice, paumée et passionnée elle campe, actrice comme jamais,  un personnage mouvant, et émouvant qui ne laisse pas indifférent. 
 
 Dans Étreinte Brisées ce qui frappe tout d’abord c’est le soin particulier qui a été accordé à la photographie. Tour à tour rouges, mauve ou azur les pastels explosent littéralement à chaque image dans une composition qui joue à plein dans la narration. 

 

Étreintes brisées, c’est l’histoire d’Harry Caine, scénariste et écrivain aveugle. 
Seulement, Harry Caine ne s’est pas toujours appelé ainsi. Quatorze ans plus tot il était Mateo Blanco un réalisateur talentueux. 
Que s’est il passé il y a quatorze ans ?
Quel rôle le jeune Ray X qui vient à l’improviste sonner à la porte de Matéo a pu jouer dans cette histoire ?
Qu’est il arrivé à Lena l’actrice principale du dernier film de mateo ? 
Voila quelques une des question qu’aborde tout à tour un scénario complexe, et très écrit.
A travers celui-ci c’est une authentique mise en abime sur la condition de réalisateur qui apparait en filigrane, à travers laquelle Almodovar lie étroitement le cinéma à l’amour. 
 


Que dire de plus ? Ci ce n’est qu’Étreintes Brisées est un authentique beau film, de ceux qui vous accompagnent en sortant de la salle bien loin de s’oublier aussitôt.
Foncez-y. 

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