Il y a quelques jours l’express écrivait :
S’il gagne son pari, le réalisateur David Fincher sera le roi du monde avec L’Etrange Histoire de Benjamin Button, celle d’un homme qui rajeunit. S’il échoue, ce film à très gros budget et aux incroyables effets spéciaux pourrait prendre des airs de naufrage pour Hollywood. [source]
Je soupçonne les journalistes de s’être laissés un peu emporter au moment d’écrire ces lignes, alors même qu’ils n’avaient pas encore vu le film.
Pourtant, depuis la sortie de celui-ci les critiques dithyrambiques pleuvent et pour tout dire c’est justifié.
David Fincher sait faire des films exceptionnels, de ceux qui vous collent à la tête et vous accompagnent au point de devenir une petite partie de vous.
Il l’a déjà prouvé a plusieurs reprises.
Qui pourrait prétendre avoir oublié Fight Club, Seven ou plus récemment Zodiac ?
Cette fois-ci, il prend les commandes d’une histoire singulière.
Celle de Benjamin Button, gamin de la Nouvelle Orléans abandonnée à la naissance par un père fou de douleur après la mort en couche de son épouse. Un enfant singulier né vieux et qui en cesse de rajeunir et dont le film se propose de raconter la vie de bout en Bout.
L’histoire était assez « casse gueule » ce n’est rien de le dire. Mais la finesse de Fincher suffit à transformer l’improbable en bijou.
En tête d’affiche, un Brad Pitt aussi époustouflant que méconnaissable, qui révèle une fois encore des talents que Fincher semble seul à voir en lui.
En tête d’affiche, un Brad Pitt aussi époustouflant que méconnaissable, qui révèle une fois encore des talents que Fincher semble seul à voir en lui.
Face à lui, une Cate Blanchett magistrale et hypnotique.
Benjamin Button fait partie de ces films rares qui tiennent à la fois de la prouesse technique et du grand cinéma.
Grâce à un scénario qui se renouvèle sans cesse le film parvient à émouvoir et emporter.
Aucun doute… c’est la saison des oscars.