« Dans la Rome impériale, grouillante et prospère, le sénateur Publius Aurélius Statius, riche patricien et épicurien invétéré, mène une vie facile et insouciante. Mais tout bascule le jour où il découvre sa dernière conquête, une belle hétaïre nommée Corinna, poignardée chez elle. Pour ne pas être accusé du crime et se voir contraint de mettre fin à ses jours, comme le veut la sévère coutume romaine, Aurélius doit à tout prix retrouver l’assassin de la jeune courtisane. Des opulentes domus aux ruelles étroites et puantes de Subure, la ville basse où s’entasse la plèbe, Aurélius, aidé de son amie Pomponia et de l’avisé Castor, plonge au cœur d’une tragédie antique où chacun avance masqué… «
J’ai jeté un regard à d’abord à mes bras déjà chargés de livres puis à mon portefeuille à l’inverse pas si plein avant de me décider.
C’est pourtant Mors Tua que j’ai immédiatement ouvert une fois assis dans le bus qui me ramenait.
La première page annonçait, blasée ;
« Danila Comastri Lontanari est née en 1948 à Bologne où elle vit toujours. Après une licese en pédagogie et en sciences politique elle enseinge et voyage aux quatre coins du monde pendant vingt ans. En 1993, elle publie la première enquête de Publius Aurélius ; Cave Canem et se consacre dès lors à l’écriture de polars historiques. la série des aventures de Publius Aurélius statius compte aujourd’hui quatorze volumes. »
La troisième précisait que le livre avait paru initialement en 2000 pour ne sortir dans l’édition de poche que je tenais dans ma main en 2008.
Fort de toutes ces précisions je me suis dit, penaud, que j’avais dù louper quelque chose.
Premier contact avec le roman lui même. La traduction reflète un style plutôt rond, presque désuet. La construction de l’histoire me rappelle peu à peu ces romans d’Agatha Chrsitie que l’ai à peu près tous dévorés entre 12 et seize ans. Oui, Publius Aurélius c’est un peu Hercule Poirot au temps de l’empereur Claude…
Les moeurs y sont bien différentes cependant et c’est précisément ce qui fait le charme de l’histoire. Affublé de son esclave sagace Castor, Publius interroge fouine et étudie les caractères pour découvrir bien sûr la vérité.
L’histoire est bien construite et les personnages sont attachants. Les amateurs de « Cluedo » qui cherchent une histoire originale y trouveront assurément leur compte.
Mors Tua est disponible en « poche » aux éditions 10/18.
Et pour tout vous dire, j’ai bien envie de lire les autres aventures de Publius moi.