C’est avec une double réticence que je syuis allé voir La fille de Monaco.
Une réticence toute personnelle tout d’abord puisque « entre ses mains » le dernier film d’Anne Fontaine que j’ai eu l’occasion de voir avant celui-ci ne m’avait pas vraiment emballé.
Une sourde réticence de Dulcinée ensuite laquelle a souhaité m’accompagner…non sans me rappeler avec forces critiques à quel point la plastique de Louise Bourgoin est propre à déclencher des réactions passionnées.
Au bout de quelques instants seulement, mes craintes ont été balayées par une histoire bien amenée.
La trame :
Bertrand, est avocat. Il vient d’arriver à Monaco où il occupe en défense dans le cadre d’un procès d’assises très largement médiatisé.
Brillant avocat, Bertrand a cependant des rapports compliqués avec les femmes. Pas courageux, pas non plus très volontaire pour s’engager, il se complaît dans des romances qui n’aboutissent pas.
Lors de son premier soir à Monaco il rencontre Christophe un « agent de protection rapprochée » que le fils de sa cliente a engagé pour assurer sa protection.
Bertand et Christophe sont l’exact opposé l’un de l’autre, ce qui paradoxalement les incite à devenir amis.
C’est alors que Bertand rencontre Audrey, Miss Météo pétillante sur une chaîne de télévision locale. Une petite bombe qui n’hésite pas à se servir de ses charmes pour « arriver ». Or pour une fille qui souhaite arriver, Bertrand pourrait se révéler être un « raccourci » vraiment intérréssant…
Proteiforme, La fille de Monaco est incontestablement un film plaisant et entraînant qui oscille entre portait comédie et drame.
En dépit d’une histoire assez peu crédible (j’ai notamment hurlé de rire en voyant la représentation idéalisée d’un procès d’assises) on s’amuse assez vite à se laisser porter par l’enthousiasme des trois acteurs principaux.
Car il ne faut pas s’y tromper, le scénario n’est ici qu’un prétexte destiné à mettre en présence ces trois là.
Le duo formé par le taciturne Roshdy Zem, d’ailleurs impeccable, et un Fabrice Lucchini plutot bien dirigé évoquée d’ailleurs par moments les plus céléèbres couples d’acteurs des « Buddy movies » américains.
Mais c’est bien sûr la jolie Louise Bourgoin qu’on attend au tournant…
Or force est de constater que la belle s’en sort plutôt bien dans un role d’allumeuse volcanique à demi-nue où elle aurait pourtant facilement pu se changer en potiche.
Seules les dernières minutes du film ne m’ont pas convaincues… mais j’avoue que c’est souvent le cas lorsqu’Anne Fontaine signe un long métrage.
Je me garderai cependant de vous les révéler…
En attendant de pouvoir vous faire votre propre idée je vous laisse comme d’habitude avec la bande-annonce.