Adamsberg et son équipe se frottent cette fois à des pieds sans corps un « écraseur », quelques vampires, et pas mal de cadavres dans une enquête prenante et particulièrement bien pensée au sujet de laquelle je me garde cependant de vous révéler beaucoup plus par peur déflorer quoi que ce soit….
Sur le fond, ce qui distingue ce roman, c’est ce sens aigu de la métaphore cette douce poésie que Fred Vargas met toujours au cœur de ses histoires.
Cette dernière d’ailleurs visiblement pris un plaisir malin à passer quelques temps encore avec son personnage préféré, ce commissaire dont elle creuse page après page les facettes comme l’eau s’infiltre dans un bloc de calcaire. Après avoir longuement exploré ses histoires sentimentales sinueuses, elle choisit cette fois de pousser celui-ci dans une autre direction de Londres à la Serbie, bien loin et cependant si près de ses racines Béarnaises.
Bien plus qu’un assassin en effet, c’est un peu de lui-meme qu’Adamsberg découvre dans ce « lieu incertain ».
Humain, poétique et passionnant : « Un lieu incertain » est de ces livres qui se lisent avec un entrain rare. Il pourrait donc bien devenir pour quelques temps le compagnon idéal de vos longues nuit d’été…
PS : Si vous aimez Vargas passez donc faire un tour chez Rue 89, vous y trouverez un entretien plutôt pas mal fichu, par ici.