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Lire-Feufol version 2.0

[Le site est en travaux pour quelques jours] 
Au bout de quelques mois il était plus que temps d’offrir au site un petit coup de jeune. 

A gauche le premier désign… Je débutais… 
A droite, le dernier en date.
Je n’en suis pas lassé mais sa navigation n’était pas à la hauteur.

Et pour le coup je me suis sacrément remonté les manches. 
 

Quelques soucis ne sont cependant pas totalement résolus de sorte que vous pourriez constater quelques étrangetés sur le site pendant quelques jours.
Les commentaires via Disqus sont provisoirement désactivés Mais devraient revenir sous peu.
Le système de commentaires de Blogger est disponible en attendant. 
Je m’occuperai de tout transposer, au besoin manuellement dès que tout sera rentré dans l’ordre. 

En ce qui concerne les nouveautés.

Il y a d’abord ce nouveau design qui ne vous aura pas échappé et qui dénote beaucoup des deux anciens.

Il y a surtout une navigation complètement repensée et, je l’espère, plus intuitive. 
Mais le plus simple est encore de vous faire un petit tour du propriétaire : 

1- Une nouvelle page d’accueil

  • Edito 
  • Si vous prenez le train en marche
  • Index des histoires complètes 
  • Les derniers billets
2-Un repérage plus simple dans les « feuilletons »

(en cours de construction)

  • un index pour chaque histoire
  • un accès rapide à cet index à la fin de chaque épisode

3- Une sidebar pleine de bonnes choses
  • En quelques mots : parce que je suis (parfois) bien élevé je me présente un peu…
  • Liens RSS et Newsletter : parce qu’ainsi la suite de mes histoires vient à vous. 
  •  Blogbang : parce qu’il ne me parait pas anormal de gagner trois sous avec mes histoires 
  • Blogroll et widget Splush : parce qu’il y plein de choses très bien à lire ailleurs qu’ici (si si !) 
  • Sur Feufol : parce que j’écris ailleurs (mais vous le saviez déjà ?) 
  • Twitter : parce que j’écris ailleurs qu’ailleurs mais pas que des choses très intéressantes
Ciné

Hellboy II [Guillermo del Toro mon heros !]

[deux critiques de films d’affilée – maintenant vous savez à quoi j’ai passé ce week-end particulièrement pluvieux]

Avec le premier Hellboy, Guillermo del Toro avait prouvé une fois de plus  qu’il est un véritable magicien.
Parce qu’Hellboy a tout du projet casse-gueule, un héros peu connu dans nos contrées, un univers très particulier et un très sale caractère. 
Bien que plutôt réussi le film avait d’ailleurs rencontré un succès mitigé lors de sa sortie. 
C’est vous dire que été aussi surpris qu’enchanté lorsque j’ai appris la mise en chantier d’Hellboy II. 

Entretemps, Guillermo del Toro est passé du statut de réalisateur de films de genre  pour ados boutonneux (Blade II) à celui d’artiste respecté grâce au merveilleux Labyrinthe de Pan, en son temps  chosi dans la sélection officielle du festival de Cannes.

Il s’agissait pour celui-ci de concilier ces deux aspects dans un film grand public qui sache conserver la même poésie. Et force est de la constater Helloy II était le matériau idéal pour le faire.

L’action fait certes suite au premier film qu’il n’est cependant pas nécéssaire d’avoir vu et s’ouvre sur une séquence onirique qui à elle seule est une démonstration du talent de Guillermo del Toro.
On y apprend que un lointain passé les elfes et le humains se seraient affrontés dans une guerre atroce. 
Afin de prendre l’ascendant le roi des Elfes aurait crée une armée invincible ; les « Légions d’Or ». Mais devant leur puissance il aurait prit peur et préféré conclure une trêve avec les humains. 
C’était sans compter sur le caractère opiniâtre du ténébreux prince Nuala.
C’est face à ce dernier qu’Hellboy et ses amis du BPRD  doivent cette fois-ci ce mesurer afin d’empêcher le réveil des légions.

Alors qu’Hellboy était un petit film sympathique sa suite met cette fois la barre beaucoup plus haut. Un scénario bourré de petites trouvailles, un bestiaire inventif et varié, une débauche de poèsie, voila ce qui vous est offert avec votre place de cinéma. 
Le tout est servi par le talent de Ron Pearlman et la frimousse de la trop rare Selma Blair au mieux de leur forme. 
Les grincheux souhaiteront probablement m’objecter qu’il s’agit d’un blockbuster de plus, un film pop corn américain comme on en voit beaucoup.
Je leur répond « allez-y » vous aurez bien du mal à maintenir vos critiques lorsque vous l’aurez vu ! 
A voir d’urgence, avec une âme d’enfant.

Ciné, la classe

Quantum of solace [un bond en avant !]



Il est dix huit heures lorsque j’achète la presse avant de prendre mon train.
dans un heure trente très exactement je serai assis dans une salle de cinéma. 
C’est aujourd’hui que sort le très attendu Quantum of Solace, le vingt deuxième Bond dont les bandes annonces n’ont pu échapper à personne.
Après le succès retentissant de casino Royale celui-ci était très attendu. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les critiques sont mitigées. 
Je m’arrète un instant pour regarder les unes des différents quotidiens. 
Celles d’Aujourd’hui en France et du Figaro parlent justement du film. 
Mes impressions se confirment. Le premier des titres est élogieux et le second lest assassin. C’est peut être bon signe en fait: je n’ai pas pour habitude d’être du même avis que le Figaro.

Dix-neuf heures trente. l’Aston-Martin vrombit sur l’écran.
Plans serrés, réalisation rapide, nerveuse même. La scène d’ouverture est avare en dialogue mais particulièrement prenante.
Puis vient le générique, la voix d’Alicia Keys et cette chanson tant décriée.
L’image et la chanson sont en vérité assez peu inspirées. Usées, elles semble ployer sous le poids de Bond comme prisonnières de ce que doit etre un Bond. Tout à l’inverse du film lui-même. 


Comme annoncé, la trame fait directement suite à Casino Royale. 
James Bond a capturé « Le Chiffre » et cherche à travers lui à atteindre ses commanditaires, les assassins de Vesper. 
Complexe, aussi lente dans la narration que la réalisation est rapide l’histoire a fait l’objet d’un soin particulier. 
On sent là la patte du génie Paul Haggis (Collision, Million Dollar Baby) qui avait déja su dans Casino Royale faire évoluer, sans toutefois les violer, les canons de James Bond pour lui donner une nouvelle modernité.  
L’homme aurait pu s’arrêter là, mais il choisit au contraire de construire sur les bases édifiées dans l’opus précédent. 
Car, et c’est une nouveauté, Quantum of Solace n’est pas à proprement parler un épisode indépendant mais une véritable suite. 
Il s’agit là d’un véritable changement dans le mode narratif de la série qui à mon sens explique à lui seul les critiques négatives qui fleurissent ca et là.


Je comprends les décus mais je ne partage pas leur point de vue et ce pour une raison simple. Leur déception provient de ce qui justement fait de Quantum of Solace un Bond remarquable. Plus simplement leur déception vient du fait que Quantum of Solace n’a plus grand’chose à voir avec les « anciens » James Bond. 

Le James Bond de Quantum of Solace n’est définitivement plus cette sorte de super héros que le personnage était devenu au fil des années. Très logiquement ses enemis sont aussi plus humains.

Les personnages de quantum of Solace ont un corps, une ame, et ce dans un mesure jamais atteinte auparavant dans un James Bond. 


Dans cette nouvelle configuration, Daniel Craig se révèle une nouvelle fois un choix particulièrement judicieux. Il insuffle à la fois une humanité et  une dureté au personnage qui lui font prendre une dimension toute autre.

Le même raisonnement peut d’ailleurs s’appliquer dans une certaine mesure au Felix Leiter interprété par Jeffrey Wright, un personnage jusque là plutôt fade qui à présent trouve une dimension nouvelle.

Il y aurait encore beaucoup à dire, mais à ce stade vous avez compris mon sentiment. 
Voila un excellent cru de James Bond à découvrir l’esprit grand ouvert.