Ciné

Madagascar 2 [garcon la suite]


Le bon sens populaire voudrait que les suites de films soient des succédanés commerciaux nécessairement médiocres.
Pourtant, à bien y regarder la petite histoire du cinéma est pleine de suites réussies. 
C’est avec cette idée en tête que je suis allé voir Madagascar 2. Le premier, qui ne m’inspirait guère m’avait agréablement surpris de sorte que cette fois,  je suis rentré dans la salle avec un excellent à-priori. 


Et pour tout vous dire, je n’ai vraiment pas été déçu.
Madagascar 2 est une authentique suite du premier. Il se fend d’ailleurs d’un bref résumé de celui-ci dans les premières afin de ne pas désappointer les amnésiques ou ceux qui prendraient le train en marche.


On y retrouve le même humour absurde et terriblement jouissif mis au service d’une histoire sans queue ni tête.
Je pourrais vous dire pendant des lignes que j’ai beaucoup aimé, mais le plus simple est probablement que je vous laisse en compagnie de la bande annonce…
Qu’est ce que c’est bon !
brèves

Dis c’est quoi le bonheur ?

Pour les anglophones, le British Medical Journal publie aujourd’hui le résultat d’une étude 
intitulée « Dynamic spread of happiness in a large social network: longitudinal analysis over 20 years in the Framingham Heart Study ».

Le but de cette étude était d’évaluer dans quelle mesure le bonheur peut se répandre d’une personne à une autre et si des niches de bonheur peuvent se former au sein de groupes sociaux. 


Puisque cette étude est un peu longue et assez compliquée mais surtout car vous n’êtes pas tous anglophones Le Monde publiait ce matin un article synthétique sur le sujet. Or selon l’article : 
Leur réponse est que « les variations dans le niveau de bonheur d’un individu peuvent se propager par vagues à travers des groupes sociaux et générer une large structure au sein même d’un réseau, créant ainsi des groupes de gens heureux ou malheureux », la proximité géographique important aussi bien que la proximité sociale. Par exemple, la probabilité qu’une personne soit heureuse augmente de 42 % si un ami qui vit à moins de 800 mètres le devient lui-même. Ce chiffre passe à 25 % si l’ami vit à moins de 1,5 km, et il continue de décliner à mesure que l’éloignement croît. Et le bonheur d’un individu peut « irradier » jusqu’à trois degrés de séparation, c’est-à-dire que l’on peut rendre heureux, l’ami de l’ami d’un ami. [source]
Toujours d’après cet article, ces résultats sont susceptibles d’etre transposés et de servir comme modèle afin de penser et concevoir des politiques en matière de santé.
Au delà de l’évidence du résultat, qui frise la totaulogie, j’avoue être toujours sidéré à la lecture des ces études, somme toute assez fréquentes, qui tentent de théoriser sous la forme d’un modèle scientifique une chose qui relève du sentiment humain dans son acception la plus subjective.

Car étudier le bonheur, le mesurer, le suivre comme prétend le faire cette étude c’est avant tout lui reconnaitre une définition sure, définitive et unifiée. 
Or je ne suis pas certain que pareille définition existe. 
Alors si vous voulez bien, rien que pour (me) prouver que j’ai raison, on va faire un petit jeu et essayer de donner chacun sa définition du bonheur. 

Vous pouvez répondre dans les commentaires (ou sur votre blog si vous en avez un).

A moi de commencer donc : 

Le bonheur est un moment de perfection, un idéal et à ce titre il suppose un nécessaire décalage dans le temps. Il peut être passé et prend alors la forme du souvenir, ou futur pour se confondre avec le rêve.
Et toi dis, dis , dis c’est quoi ta définition du bonheur ?