et hop, trucs droles

Ubuntu va devenir payant !

Ça faisait quelques temps que j’en avais envie, et pour être franc les billets de korben sur le sujet n’y sont pas etrangers…  
Il y a quelques semaines j’ai finalement franchi le pas et installé Ubuntu (version Hardy Heron 8.04) sur le PC de la maison.
Pas très sûr de mon coup j’ai toutefois conservé en double démarrage mon vieux Windows XP dans un coin de disque dur. 


 


Depuis je dois vous dire que je vole avec l’émerveillement du gosse que je ne suis plus tout à fait  de bonne en excellente surprise. 
La plupart de mes vieux documents Windows sont accessibles depuis le bureau. 


A l’usage (et particulièrement lors de la navigation Internet) les programmes manquants se téléchargent presque seuls via le « gestionnaire de paquets »
De nombreuses choses me semblent encore obscures bien sûr, (l’objet de ce billet n’étant pas de vous faire croire que vous pourrez maitriser un système d’exploitation en quelques clics) mais en ce qui concerne les fonctions usuelles de mon ordinateur force est de constater qu’Ubuntu s’utilise d’une manière presqu’instinctive.

Pour tout vous dire, la réaction qui m’inquiétait le plus c’était celle de Dulcinée qui a toujours un peu peur des ordinateurs et craint de tout « casser » au moindre clic… 
Or, excellente surprise, Dulcinée « s’acclimate très bien, merci ».
Il faut dire que l’idée d’un logiciel libre ça lui plait bien à Dulcinée.
Alors hier après midi lorsque sa mère est passé faire un tour à la maison elle était toute contente de lui montrer « le nouveau truc qui fait tourner l’ordinateur » toute fière aussi de lui montrer le très beau fond d’écran d’origine.

La réaction ne s’est pas faite attendre, c’était un truc du genre :
  • Mais tu es inconsciente, ca va abimer ton ordinateur. Tu sors ça d’où d’abord ?
  • C’est Joël qui l’a téléchargé sur internet. (oui, j’ai aussi un vrai nom)
  • Téléchargé sur internet ? Mais tu es folle tu veux aller au tribunal ? Si tu te fais attraper tu risque une forte amende ! 
  • Mais non maman c’est gratuit tout le monde peut le télécharger légalement. 
  • C’est pas possible ton truc. Ils le mettent gratuit pendant quelques temps et après ça deviendra payant. Tu rigolera moins lorsqu’ils ils t’enverront la facture. 

Selon mes informations la conversation s’est plus ou moins rapidement achevée par un houleux, « je suis fatiguée, il faut que je rentre ».

Comme quoi le plus grand frein au développement des logiciels libres, ce n’est pas la complexité d’utilisation.
C’est juste que le concept est trop beau pour être cru. 😉

PS : Michèle, si par le plus grand des hasards tu lisais ce billet tout est expliqué chez wikipédia. A bientot.
et hop

[Note de service] Apture fait son entrée sur Feufol

Il y a quelques jours, au hasard d’un passage sur Techcrunch (que je lis pourtant rarement) je suis tombé sur un article relatif au nouveau service APTURE qui m’a vraiment emballé. 
Outre qu’il génère un effet de mode vivace sur la toile ce service propose une manière de percevoir les blogs qui me semble vraiment novatrice. 
Il permet en effet aux lecteurs d’un blog d’ajouter simplement du contenu (audio, video, lien…) à une partie du texte présente sur le site
Si vous voulez,il s’agit d’une nouvelle manière de commenter un billet qui si elle ne remplace pas l’immédiateté des commentaires classiques propose une nouvelle expérience plus riche. 
Pour que vous puissiez vous faire une idée de la chose, je vous met en lien  (ne partez pas tout de suite, je dis un truc intéressant après) :
  • l’article de Techcrunch qui est plutôt bien fait
  • celui de Pingoo qui vaut aussi le détour
  • celui de GuiM  qui a également installé Apture et propose une petite démonstration
Pour ceux qui sont encore là malgré ces liens très alléchants et qui souhaiteraient commenter sur Feufol via Apture je vous propose de me laisser un gentil commentaire en bas de cet article puis de créer un compte chez Apture.
Il ne me restera plus qu’à ajouter votre adresse Email à la liste des gens autorisés à utiliser le service ici pour que vous puissiez le faire. 
Alors, ça vous tente ?
Billets, info

Punk Rock is dead (again)

Certes il s’agit probablement d’une manifestation d’un syndrome de Peter Pan  dont je serais atteint sans qu’il ait toutefois été diagnostiqué… Mais je n’y peut rien : j’ai toujours eu une affection particulière pour le Punk Rock.
Seulement, si la musique est encore souvent réjouissante, force est de constater que l’esprit de rébellion est souvent… limité.
– Des noms ! Des noms !
– Ben oui je vais donner des noms,
D’autant que les pages des tabloids sont pleines de pseudo rebelles. prenez les frères Madden les jumeaux de Good Charlotte. Ok leur musique est très cool mais le choix de leur copines (les blondes Paris Hilton et Nicole Ritchie) n’en font pas de grands symboles de Punkitude alors meme que leur musique reste « Punk ».
Si si écoutez donc :

D’où cette question en forme de serpent de mer qui ne cesse de refaire surface depuis des décennies ; l’esprit Punk si subversif est il mort ?

D’après un article trouvé sur le site de la BBC il semblerait bien qu’il lui reste au moins un souffle : 

A court in Havana, Cuba, has ordered a punk rock musician to pay a fine of $30 (£15) for public disorder for playing his band’s music too loud.However, Gorki Aguila was cleared of a more serious charge that could have led to a jail sentence.
The lead singer of band Porno Para Ricardo is known for songs that ridicule Cuba’s communist government.
He had faced a possible four year term in prison for the crime known in Cuba as social dangerousness.

Pour les anglophobes voici une opetite traducton de mon cru :

Un tribunal de la Havane (Cuba) a condamné un musicien à payer une amende de 30 dollars pour déordre publiçc parce que lui et son groupe jouaient trop fort.

Cependant, Gorki Aguila a été relaxé  de charges bien plus graves qui auraient pu l’exposer à une peine d’enprisonnement.
Le chanteur du groupe « Porno Para Ricardo » il est célèbre pour des chansons qui ridiculisent le gouvernement communiqte Cubain.

Il risquait  jusqu’à quatre ans de prison pour l’infraction pénale connue des cubains sous le nom de dangerosité sociale ».

Que conclure de ce fait divers ?
Une bonne nouvelle tout d’abord : l’esprit de rébellion n’est pas totalement mort. 
Seulement même à Cuba la rébellion ne fait plus peur.

Alors oui, peut être que cette fois le Punk est vraiment mort.
Enfin, jusqu’à la prochaine fois.