Billets, et hop

Ca y est j’ai une nouvelle cafetière !

Hier matin j’ai enfin pris ma décision. Je crois que que c’est le bruit proprement insupportable qui a fait la différence, parce que le gout en fait je m’y étais habitué.
Depuis l’adolescence je bois du café. Beaucoup. Souvent. Alors lorsque j’ai pris mon premier appartement, j’ai très logiquement fait l’acquisition d’une jolie cafetière expresso. C’était en 2000, presque dans une autre vie. Huit ans seulement c’est long, surtout pour une cafetière. Peu à peu le café s’est fait moins bon sans que réellement j’y prenne garde. Et puis la machine « Nespresso » est arrivée au bureau. Plus précisément dans mon bureau. Alors forcément je me suis fait du café. Beaucoup. Souvent.

nespresso
C’est à partir de là que le goût de mon café a commencé à me sembler bizarre. Il faut dire que les gars de chez Nespresso quant ils ne tournent pas des publicités avec des acteurs connus ils le soignent leur café. Ajoutez à ça que boire un Nespresso c’est se sentir valorisé. Si si, je vous jure. Dès la commande, on se sent très important, puisque l’on n’est pas un simple client mais un « membre du club Nespresso », on a le sentiment d’avoir été Élu.
Et puis il y a ce geste délicieusement régressif. On se sent bébé à nouveau lorsqu’on enfonce se petit bloc de couleur dans le trou réservé à cet effet.


Alors hier soir quant j’ai tout naturellement proposé à Dulcinée d’aller acheter une de ces cafetières, je ne m’attendais pas à ce me qu’elle fasse des yeux si noirs.
Et pourtant, sa liste d’arguments ma convaincu, et nous avons donc fait l’acquisition de cette charmante bestiole :

cafetière ; magimixÇa m’est difficile de l’admettre mais en fait Dulcinée avait raison.
J’ai l’impression d’être retourné dix ans en arrière.
Je vais chez le marchand du coin me faire moudre du café.
Je m’en mets plein les doigts.
Je bois toujours autant de café.
Sans oublier le meilleur : je viens de me souvenir que le café a été un truc populaire pas cher et convivial !
et hop, mettez le son

Cocoon c’est très cool

Il y a très exactement un mois, je vous annoncais avoir qcquis des places pour aller voir Cocoon à Arles. Depuis, je les ai utilisées. C’était vendredi soir en fait, mais un exil forcé dans une prison Moldave m’a jusque là empêché de vous faire parvenir mes impressions.
Pas mal de problèmes techniques au « cargo de nuit », ce soir là.
Mellow, qui assurait la première partie a du se contenter de jouer quelques reprises à la guitare, avec brio mais aussi un peu d’amertume.
Pour Cocoon les choses se sont arrangées et c’est avec une bonne humeur très communicative qu’ils nous ont joué leur album… et quelque reprises très agréables.
En bref, c’était un vrai régal, sans fioritures. Tout l’attrait des petites salles.
Je ne vous livre pas d’extrait pour des raisons de droits que vous comprenez sans peine.
Par contre pour me faire pardonner je vous remets un petit bout de l’album.

free music
et hop

Avant Cannes, il ne fallait pas louper les « Gerard »

Hier soir, était diffusée sur le site de Paris Première la dernière cérémonie des Gérard du cinéma, prélude délirant au festival de Cannes.

Au hasard, voici une partie du palmarès :

Gérard du film où on sait pas si on s’en va, si on revient, ou alors quoi ?
Le Gérard est attribué à : Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier

Gérard du mauvais timing
Le Gérard est attribué à : Taxi 4 avec Samy Naceri (qui, malheureusement, se trouvait en prison durant la promo)

Gérard de l’ersatz
Le Gérard est attribué à : Clovis Cornillac dans Scorpion (notre « Bruce Willis français »)

Gérard de la compromission alimentaire
Le Gérard est attribué à : Alexandre Astier dans Astérix aux Jeux Olympiques

Gérard du plus mauvais film de l’histoire du cinéma en 2007
Le Gérard est attribué à : Astérix aux Jeux Olympiques

Le palmarès complet se trouve par ici. Et pour ceux qui ont plus de temps, l’intégralité de l’émission est visible par .