L’initiative se passe à Badagry au Nigeria, et elle me laisse rien de moins que perplexe…
Selon BBC NEWS des promoteurs projettent actuellement d’édifier un complexe touristique sur le site de l’un des plus importants ports ayant été utilisé pour le commerce d’esclave.
Selon les auteurs du projet Badagry historiques Resort sera commercialisé à touristes afro-américains comme un mélange de luxe, des attractions touristiques et éducatives.
Les visiteurs pourront voir l’itinéraire qu’ont emprunté leurs ancêtres alors qu’ils étaient enchainés et fouettés fouettés vers le « point de non retour ».
Ils pourront ensuite se reposer dans un hôtel cinq étoiles et boire des cocktails au bord de la piscine.
Les visiteurs pourront aussi ce recueillir sur le site d’une fosse commune qui abrite les corps de ceux qui sont morts avant de monter à bord des navires destinés à traverser l’atlantique… avant de faire un tour de buggy en direction d’un parcours de golf.
Ils pourront ensuite visiter une réplique de navire négrier avant de visiter un musée consacré à la carrière des Jackson Five.
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Oui… vous avez bien lu. Un complexe luxueux, un parc à thème sur l’esclavage et les Jackson Five…
Car selon le même article c’est à l’occasion d’un passage au Nigéria de Marlon Jackson en compagnie du CEO du groupe de construction Motherland que serait née l’idée de ce complexe touristique… « curieux ».
Ce qui me choque dans ce projet ce n’est pas simplement le mélange des genres.
La seule idée que des sociétés américaines puissent évoquer l’opportunité de faire du profit sur le sol Nigerian grâce au souvenir de la traite des esclaves à quelque chose de vulgaire en ce qu’elle ressemble à une nouvelle forme d’exploitation de ce pays.
A ce jour, le projet se contente cependant d’en être un mais déchaine d’ores et déjà l’ire des historiens locaux qui rêvaient à juste titre d’un traitement plus approprié de l’histoire de leur pays.
A cette difficulté s’ajoutent les contraintes inhérentes à l’organisation d’un tourisme de masse dans un pays pour le moins instable politiquement.
La seule idée que des sociétés américaines puissent évoquer l’opportunité de faire du profit sur le sol Nigerian grâce au souvenir de la traite des esclaves à quelque chose de vulgaire en ce qu’elle ressemble à une nouvelle forme d’exploitation de ce pays.
A ce jour, le projet se contente cependant d’en être un mais déchaine d’ores et déjà l’ire des historiens locaux qui rêvaient à juste titre d’un traitement plus approprié de l’histoire de leur pays.
A cette difficulté s’ajoutent les contraintes inhérentes à l’organisation d’un tourisme de masse dans un pays pour le moins instable politiquement.
Mais le projet existe, et rien qu’en cela c’est déjà une mauvaise nouvelle.