Lue à l’instant sur lemonde.fr une brève que je ne peut m’empècher de trouver assez désolante :
« La liste des menaces qui pèsent sur l’Etat d’Israël s’est enrichie d’un nouvel article : il s’agit de la version arabe de Pinocchio, le célèbre conte pour enfant, créé à la fin du XIXe siècle par l’écrivain italien Carlo Collodi. Au motif que ce livre a été imprimé dans un « pays ennemi », en l’occurrence le Liban, le ministère des finances israélien a interdit son importation. »
L’article ajoute d’ailleurs qu’il ne s’agit pas d’un fait sans précédent puisque :
Il y a deux ans, (les douanes) avaient saisi à la frontière avec la Jordanie un chargement de 4 000 livres commandés par M. Abassi. Parce que les ouvrages avaient été imprimés au Liban et en Syrie, ils avaient été envoyés au pilon
J’avoue également que l’idée même de la mise au pilon d’un livre quel qu’il soit me remplit d’une colère sourde et instinctive.
Dites que je fais du mauvais esprit si vous voulez mais, franchement, je ne peux m’empêcher de penser qu’à la place du gouvernement Israelien je préférerais savoir les Libanais en train d’imprimer des livres plutôt que de pratiquer le commerce des armes des armes.
D’autant que lire Harry Potter qui prône la tolérance et l’amitié entre les peuples ça aurait peut être pu leur rendre service à tous.
« Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes. »