Ciné, Magie

Desperate Acts of Magic – des femmes dans la magie ?

La magie est un spectacle vivant. Comme le théâtre, elle perd beaucoup lorsqu’elle est filmée.

Pourtant, je ressens une vrai enthousiasme en ce moment à la jonction entre ces deux disciplines.

Je pense par exemple à insaisissables, film de braquage qui met en scène des magiciens et dont la bande annonce, pour alléchante qu’elle soit ne promet pas un film dans lequel les magiciens vont largement se reconnaître.

A l’autre bout du spectre, les frères Buck  viennent de financer via Kickstarter Our Magic un documentaire très prometteur, fait par des magiciens, mais qui a peu de chances de déplacer les foules.

Desperate Acts of Magic.

Joe Gold tente en ce moment de trouver la voie médiane avec Desperate Acts of Magic, un petit film indépendant qui vient de sortir dans quelques salles aux Etats-Unis.

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Billets, Ciné, grumph

C’est pas la fête au cinéma

Comme chaque année la grande solderie du mois de juin a ouvert.

Une place plein tarif, un ‘passeport’ qui n’en a plus que le nom et l’assurance de voir plein de films pour pas très cher pendant une semaine : bienvenue à la fête du cinéma.

Et comme à l’habitude, les films du mois de juin ont été triés sur le volet. 
Puisqu’il n’est pas question de brader un film à fort potentiel, un de ceux qui rempliront les salles à n’importe quel « prix », on a mis à l’affiche tout ce dont on ne sait pas quoi faire, ces films dont l’insuccès serait un brin humiliant. 
Ceux qu’on brade plutôt que de les laisser pourrir.
 
Cette année, le programme est un parfait exemple du genre : de « Street Dance 3D » à « Fatal » en passant pas « sex and the city 2 » vous aurez du mal à trouver un film correct à vous coller sur la rétine.
 
Mais à ce prix là, ce serait bien dommage de ne pas donner sa chance, même à un film peu inspirant. 
Alors comme chaque année, j’ai fait la fête du cinéma. 
Ce qui va suivre est le trop modeste  « bilan » de ma journée : 

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Ciné, la classe

Mammuth [Critique]

On n’entend a peu près que du bien sur le dernier film de Gustave Kervern et Benoit Delepine, alors forcément j’y suis allé avec un à-priori sacrément positif.
Ce sentiment était d’autant plus vrai que j’avais été sacrément emballé par leur précédent long-métrage, le délirant Louise-Michel dont j’avais dit beaucoup de bien à l’époque.
Puisque je n’aime pas les faux suspenses, autant vous dire tout de suite que je n’ai pas été déçu. En revanche, j’ai été particulièrement surpris.