En voyageur habitué, c’est donc sans même prendre le soin de passer par la gare elle même que je me suis donc dirigé ce matin directement vers l’arrêt de bus. (que vous verriez sans aucun doute à droite de la photo si toutefois elle avait été prise autrement)
- Première constatation (heureuse) le car de substitution est bien à sa place.
- Deuxième constatation (inquiète) sa porte est fermée
- Troisième constatation (fâcheuse) lorsque la porte s’ouvre un passager en sort à la demande du chauffeur
Pas tout à fait résigné, j’insiste et crois bon de préciser qu’au moins une bonne moitié de mes compagnons d’infortune doivent arriver à bon port pour raison professionnelle.
L’agent SNCF écarte mes protestations dans un sourire qui achève d’abimer mon humeur lorsque son supérieur arrive dans son dos et me précise juste à temps que le bus de 10h15 à destination de Tarascon puis Nîmes va être « avancé » à notre intention dans une vingtaine de minutes.
A-demi soulagé j’attends le bus… qui arrive avec une heure de retard.
Sans même laisser le temps au chauffeur d’en descendre je lui demande de me confirmer qu’il se rend bien à Tarascon… ce qu’il dénie d’un mouvement de tête méprisant avant de se mettre en marche en direction de la gare.
Je lui emboite le pas et pousse le zèle jusqu’à le dépasser. De la sorte, je me trouve à sa hauteur lorsque, comme je le devinais, il vient prendre ses instructions de l’homme qui m’a précédemment annoncé son arrivée.
Je m’immisce dans la conversation et pose une nouvelle fois la question d’un éventuel arrêt à Tarascon.
Cet à ce moment que je comprends réellement la difficulté ; lors de la « commande » la SNCF précisé vouloir un train pour Nîmes sans véritablement détailler quel trajet lui était nécessaire.
Or vous savez ce que c’est si c’est plus compliqué, c’est nécessairement plus cher…
Au terme de quinze minutes d’une conversation téléphonique embarrassée mon bus a fini par se mettre en route de sorte que je suis arrivé au bureau vers 10 heures et demie.
La pile de dossier redoutée menaçait déjà de s’écrouler.
C’est promis, j’y réfléchirais à deux fois avant de critiquer à nouveau les trains de la SNCF. Comparés à leurs Bus ils frôlent la perfection.