Ciné

Une affaire d’état [Critique]

Si j’en crois son générique, Une affaire d’État est l’adaptation d’un roman de Dominique Manotti intitulé Nos fantastiques années fric, publié aux Editions Rivages. Mais je n’ai pas lu ce roman, d’ailleurs j’ignorais à peu près l’existence du film jusqu’à hier.


J’ai généralement de bonnes surprises lorsque je vois des films dont je n’attends rien alors j’achète une place.


La trame :
Un avion chargé d’armes explose au dessus du Golfe de Guinée. Aux commandes de la vente d’armes, Victor Bornand, conseiller offocieux du Président de la République pour l’Afrique essaie d’obtenir la libération de huit otages ; un évenement qui pourrait bien décider du résultat des toutes prochaines présidentielle.
Pour éviter une crise politique Bornand fait appel à Fernandez, son fidèle homme de main afin de trouver l’origine de la fuite qui a causé la destruction de l’avion.
Mais les choses dérapent et une escort girl est assassinée dans un parking parisien. L’inspectrice Nora Chayd tente de comprendre ce meurtre, et ceux qui suivront…


Un film d’espionnage Français qui a de l’ambition est un objet suffisamment rare pour être remarqué.

Un oeil jeté sur le casting sufit pour se convaincre de cette ambition ; André Dussolier, Rachida Brakni, Thierry Frémont, Denis Podalydès ; le talentueux Eric Valette a su s’entourer de grands noms.

A leur coté, on remarque des « gueules » efficaces croisées ici ou là : l’inattendu HPG ou l’excellent Jean Marie Winling.


Si la réalisation honnête reste de facture classique, le traitement de l’histoire dense, rythmé et résolument noir se révèle aussi efficace que convaincant.

On regrettera toutefois un traitement très superficiel de la « Francafrique » que le film prétend dénoncer.

Voilà un film qui ne restera peut-être pas dans les mémoires mais qui atteint son but.

Laisser un commentaire