Billets, grumph

La victoire du chauvisnisme sur les droits et la raison

Je ne suis pas le dernier à élever la voix lorsqu’une réforme désastreuse se profile à l’horizon. 
Mais je dois concéder mon pus parfait agacement au vu de ce qui vient de se produire. 
Parce que voir un gouvernement  s’obstiner lorsqu’on oppose les droits de l’homme, ou ceux de la défense et dans le même temps céder face au chauvinisme le plus primaire c’est au mieux irritant.
Hier le ministre de l’intérieur Michèle Alliot Marie a en effet  : 

« accepté qu’un numéro de département figure obligatoirement sur les futures plaques.
La ministre a précisé que le propriétaire du véhicule serait libre de choisir le numéro du département « avec lequel il ressent les attaches les plus fortes ». [source]

Pas de malentendu, je n’ai rien contre nos actuelles plaques d’immatriculations.
En fait j’aimais bien les anciennes avec leurs lettres acier sur fond noir. 
Mais cela n’a en réalité que peu de rapport avec ce qui m’agace.
 
Car à bien y regarder, je ne vois pas de raison sérieuse au « lobbying » qui s’est mis en place, notamment par le biais du collectif  collectif  jamais sans mon département auquel se sont joint pas moins de 221 parlemetnataires. 
Que l’on soit attaché à sa plaque d’immatriculation est une chose que je peux comprendre, mais à bien y réfléchir le changement de  relève de l’anecdote.
On m’opposera bien sûr le spectre de la possible disparition des départements, ce vieux projet dont on reparle pas mal il est vrai ces temps-ci. 
Mais à bien y réfléchir même cet argument ne tient pas, car le maintient du « numéro » des départements n’empêche pas la disparition ou la suppression des pouvoirs des collectivités territoriales qui leur correspondent.
 
En réalité je ne vois là que chauvinisme et réflexe pavlovien de résistance farouche au changement.
J’aurais aimé voir fleurir une telle mobilisation, une si belle union lorsque des sujets réellement importants étaient en jeu.
Ca me fait un peu de peine, en fait, de voir le français bien  plus attaché à son terroir qu’a ses droits. 



Mais il va peut etre falloir que je m’y fasse…

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