Le Bilan

Bilan # 4 Apprendre l’Arabe et le Klingon

Chaque semaine, j’essaie de vous faire partager les choses qui m’ont marqué.

Cette semaine, j’écris ça à toute vitesse, alors que j’ai une montagne de boulot.

Ce sera donc un peu plus court.

 

  • J’aimerais bien apprendre l’arabe

L’une des polémiques de la semaine a porté sur la possibilité pour les enfants d’apprendre l’arabe dès le CP.
En réalité, c’est un peu plus subtil que cela comme l’explique Metronews :

A partir de la rentrée 2016, la première langue vivante sera enseignée en CP, alors que la deuxième le sera dès la 5e, soit un an plus tôt qu’actuellement. La nouveauté de cette réforme réside davantage dans le fait que les parents pourront choisir entre l’enseignement de l’anglais, de l’espagnol, du portugais, du croate, du serbe ou de l’arabe en première langue vivante. En outre, les langues enseignées dans le cadre des Enseignements de langues et de cultures des communautés d’origine (Elco) – dont l’arabe faisait partie, au même titre que l’espagnol, le croate, l’allemand ou encore le portugais – rejoindront, comme annoncé, le socle commun et les programmes scolaires au niveau national.

Il faut vous dire que je comprends que ce type de décision fasse réagir.
L’année dernière, j’avais été assez gêné et incapable de former une pensée mure sur le sujet lorsqu’un ami qui a des enfants m’avait appris que des cours d’arabe se tenaient dans l’école de ses gamins. Je n’étais pas contre sur le principe, mais surpris et un peu gêné. On se réfère toujours à l’éducation qu’on a soit même reçue pour juger de ce qu’on enseigne aux enfants. Et lorsque ça évolue on a toujours tendance à regretter que les enfants n’aient pas la même éducation que nous.

Continuer la lecture…

à vif

L’enveloppe cachetée

WP_20160531_22_24_17_Pro (2)

Ça avait pourtant commencé de la manière la plus anodine, sous la forme d’une enveloppe glissée dans la boite aux lettres par le facteur.

C’est une enveloppe de couleur beige, presqu’orangée, faite dans un papier recyclé très granuleux.

Il n’a pas de motif de craindre le contenu de cette enveloppe. Au contraire même puisqu’au devant elle porte cette écriture si familière. Alors il monte les escaliers qui le séparent de son appartement, avec ce pas nerveux dont il a l’habitude. Une fois dans le salon, il pose l’enveloppe sur la table et reprend la lecture de son livre là où il l’avait arrêtée la veille.

A ce moment précis, il pourrait se rendre compte que quelque chose déraille. Recevoir des nouvelles par la poste en provenance d’amis chers, c’est toujours une sorte de cadeau. Or les cadeaux, d’habitude, il s’empresse de les ouvrir. Les enveloppes, il les déchire d’ordinaire par le coté, comme un papier cadeau qu’on déchire sans méthode.

Mais celle-là reste sur la table du salon jusqu’au lendemain.
Cette enveloppe abandonnée devrait être un signal pour lui, une alerte orangée qui insiste sur la table.

Mais il persiste à l’ignorer.

Un jour passe jusqu’à la seconde alerte, qui survient lorsqu’il prend l’enveloppe, et la pose sur la bibliothèque. Pourquoi ne l’ouvre t’il pas ? C’est peut-être un dessin fait par l’un des enfants, des nouvelles ou un mot gentil peut-être ? Ils ne l’ont jamais habitués à autre chose après tout.

Un mois s’écoule sans que l’enveloppe ne bouge de la bibliothèque.
Et c’est lorsqu’il la remarque, après être passé tous ces jours sans la voir qu’il comprend qu’il a un problème.

Continuer la lecture…

Le Bilan

Bilan #3 : Hauts en couleur

Chaque semaine je tente un petit « bilan » des choses qui ont attiré mon attention.

 

  • Verbe haut en couleur

Cette semaine, je me suis beaucoup intéressé aux récentes mésaventures de Bernard Ripert.

Bernard Ripert a 65 ans, il est Avocat au barreau de Grenaoble, il a la passion de la défense et le verbe haut. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que ça lui joue des tours.

Déjà, le 2 décembre 2013, la cour d’appel de Grenoble lui avait interdit d’exercer pour une durée d’une année à la suite de propos tenus lors d’une audience. A l’époque, une pétition avait été lancée pour contester le caractère excessif de cette sanction.

Plusieurs fois visé par des procédures disciplinaires pour ses propos, n’en est pas moins un pénaliste respecté.

Le 23 Mai 2016 il est placé en garde à vue pour «des faits de « menaces ou actes d’intimidation commis envers un magistrat en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions » qui remontent au 13 mai dernier.

Continuer la lecture…