Ciné

Hellboy II [Guillermo del Toro mon heros !]

[deux critiques de films d’affilée – maintenant vous savez à quoi j’ai passé ce week-end particulièrement pluvieux]

Avec le premier Hellboy, Guillermo del Toro avait prouvé une fois de plus  qu’il est un véritable magicien.
Parce qu’Hellboy a tout du projet casse-gueule, un héros peu connu dans nos contrées, un univers très particulier et un très sale caractère. 
Bien que plutôt réussi le film avait d’ailleurs rencontré un succès mitigé lors de sa sortie. 
C’est vous dire que été aussi surpris qu’enchanté lorsque j’ai appris la mise en chantier d’Hellboy II. 

Entretemps, Guillermo del Toro est passé du statut de réalisateur de films de genre  pour ados boutonneux (Blade II) à celui d’artiste respecté grâce au merveilleux Labyrinthe de Pan, en son temps  chosi dans la sélection officielle du festival de Cannes.

Il s’agissait pour celui-ci de concilier ces deux aspects dans un film grand public qui sache conserver la même poésie. Et force est de la constater Helloy II était le matériau idéal pour le faire.

L’action fait certes suite au premier film qu’il n’est cependant pas nécéssaire d’avoir vu et s’ouvre sur une séquence onirique qui à elle seule est une démonstration du talent de Guillermo del Toro.
On y apprend que un lointain passé les elfes et le humains se seraient affrontés dans une guerre atroce. 
Afin de prendre l’ascendant le roi des Elfes aurait crée une armée invincible ; les « Légions d’Or ». Mais devant leur puissance il aurait prit peur et préféré conclure une trêve avec les humains. 
C’était sans compter sur le caractère opiniâtre du ténébreux prince Nuala.
C’est face à ce dernier qu’Hellboy et ses amis du BPRD  doivent cette fois-ci ce mesurer afin d’empêcher le réveil des légions.

Alors qu’Hellboy était un petit film sympathique sa suite met cette fois la barre beaucoup plus haut. Un scénario bourré de petites trouvailles, un bestiaire inventif et varié, une débauche de poèsie, voila ce qui vous est offert avec votre place de cinéma. 
Le tout est servi par le talent de Ron Pearlman et la frimousse de la trop rare Selma Blair au mieux de leur forme. 
Les grincheux souhaiteront probablement m’objecter qu’il s’agit d’un blockbuster de plus, un film pop corn américain comme on en voit beaucoup.
Je leur répond « allez-y » vous aurez bien du mal à maintenir vos critiques lorsque vous l’aurez vu ! 
A voir d’urgence, avec une âme d’enfant.

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