Ciné

L’empreinte de l’ange : melo, melo….

« L’empreinte de l’ange » est le dernier film de Safy Nebbou qui s’était fait remarquer en 2004 avec « Le Cou de la Girafe » et prépare en ce moment « Signé Dumas » avec à l’affiche Gérard Depardieu et Benoit Poelvoorde.
La trame :  
Elsa Valentin est fraichement divorcée. On la dit dépressive.  Elle vit chez ses parents faute de mieux en compagnie de son fils Valentin. 
Alors qu’elle vient chercher celui-ci, invité à un gouter d’anniversaire chez la famille Vigneaux, elle  rencontre Lola leur petite fille de six ans. 
 Dès cette instant, une seule idée l’obsède ; Lola est l’enfant qu’elle a perdu six ans plus tôt lors d’un incendie. Par tous les moyens Elsa va chercher à s’immiscer dans la vie de la famille Vigneaux prête à tout pour confirmer ce qu’elle ressent  au plus profond d’elle. 

Dès les premières minutes du film une vérité cynique s’est imposée à moi ; je ne suis pas le public ciblé par ce film.
Lent, filmé avec un classicisme maitrisé, doté de surcroit d’un scénario linéaire mais cependant efficace, l’empreinte de l’ange est sans doute possible un mélodrame assumé.
Il est au surplus servi par deux actrices émouvantes (Catherine Frot et Sandrine Bonnaire) dont le jeu subtil et efficace a fait maintes fois ses preuves. 
Lent à l’extrême et par trop prévisible me film peine cependant à convaincre à trop vouloir miser sur l’émotion. 
Voila un film qui fera probablement pleurer beaucoup de jeunes mamans mais laissera toutefois les autres sur leur faim. 
Dommage.

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