En passant chez Franck de chez Caledosphère qui me lit à l’occasion je viens de découvrir que ce lui-ci a lancé aujourd’hui un site dénommé « Kestufé » un site qui permet de « dire au monde ce que ce vous etes en train de faire en ce moment ». Les utilisateurs de Twitter l’ont d’orers et déja compris, c’est au lancement d’un site à vocation identique que nous assitons là.
Puisque je trouve l’initiative courageuse j’ai pris un instant pour en dire quelques mots, je n’ai cependant pas eu le temps de tester le service.
Si vous avez déjà un avis, n’hésitez pas à le laisser dans les commentaires.
Sinon allez y faire un tour pour vous faire votre idée. (par ici)
Le cinéma d’art et d’essais Utopia en Avignon a le privilège de diffuser en avant première le nouveau long métrage de Pierre Shoeller quelques jours avant sa sortie prévue le 12 aout prochain.
Le film dont le premier rôle est tenu par un Guillaume Depardieu très en forme avait été sélectionné dans la catégorie « un autre regard » au dernier festival de Cannes.
Synopsis
Ça commence à Paris, la nuit, sur un trottoir ou dorment Nina 23 ans et Enzo son fils de cinq ans. « Ramassés » par les services sociaux ceux-ci sont conduits dans un foyer près de Versailles dont ils s’enfuient dès le lendemain.
Nina veut rentrer, elle cherche la gare et décident de « couper » par les bois du domaine du château.
C’est là que vit Damien, ex-taulard, marginal avec pour abri une simple cabane. Au terme d’une seule nuit, Nina perdue et désemparée s’en va sans un mot. A son reveil Damien comprend confusément que c’est à lui désormais qu’incombe la charge de s’occuper de l’enfant.
Avant de continuer, je vous laisse un instant regarder la bande-annonce histoire de vous faire une idée.
Difficile à aborder dans la forme, tout en flous en ombres et en longueurs, Versailles l’est aussi dans son propos.
Si la bande de joyeux « traines savates » que l’on peut croiser tout au long du film m’a paru fort sympathique j’avoue avoir été particulièrement agacé par les personnages principaux. Je suis d’une particulière sévérité à l’encontre de cette mère démissionnaire lâche et inconséquente mais aussi à l’encontre de Damien aussi lâche et égoïste qui va « s’approprier » cet enfant.
Pourtant c’est précisément dans ces difficultés que réside la force du film : dans ce parti pris de mettre en scène des personnages faillibles brisés et très humains. On ne peut qu’être ému aussi par le petit Max Baissette de Malglaive qui campe le petit Enzo.
Chronique originale d’une misère trop ordinaire Versailles est un film particulièrement fort qui suscitera probablement des réactions passionnées dans un sens ou dans l’autre. Pour cette simple raison il mérite qu’on s’y attarde.
A ce sujet, pour ceux qui sont du coté d’Avignon le vendredi 8 Aout à 20h10 le cinéma Utopia organise une projection suivie d’une rencontre avec Pierre Shoeller le réalisateur du film. (renseignements par ici) Si ça vous dit, j’y serai probablement…