et hop

L’infini à portée de clic

Internet est un un sujet fascinant. C’est un fait incontestable. tellement incontestable d’ailleurs que sinon je ne serais pas plus en train de vous écrire que vous en train de me lire.
Il est cependant une dimension à laquelle on pense rarement ; la dimension métaphysique du web.
Ne riez pas. je suis très sérieux. 
Prenez cet article publié il y a quelques jours sur le blog officiel de Google. Il s’interroge sur un sujet apparemment anodin mais cependant plus complexe ; la taille d’internet.

C’est humain, on en revient toujours à un problème de taille. Pour Google cette taille a une particulière importance puisque son travail est précisément d’indexer des pages, toutes les pages afin de les mettre à portée de clic.
Mais indexer, c’est déjà mesurer.
Google se vantait donc le 25.07 dernier d’avoir indexé un trillion  de pages uniques.
Ce n’est certes pas l’infini mais il faut avouer que pour un esprit humain ca s’en rapproche. D’ailleurs, comme le précise l’auteur de l’article ce chiffre est très loin de représenter le web de manière exhaustive.

Outre moi et des millions d’autre qui sommes déjà en train de rédiger une nouvelle page, outre la multitude de pages en double viennent en effet s’ajouter des liens qui pointent vers l’infini.

Je m’arrête un instant, reprenons notre souffle.

Je sais, le concept de liens qui pointent vers l’infini vous parait surréaliste. Pourtant il est très simple à appréhender prenez un site comme « google calendar » par exemple » Imaginez ensuite que chaque minute de chaque jour de chaque année à venir représente un lien et vous aurez une idée de ce que j’appelle un lien qui pointe vers l’infini.

Si vous pensiez l’infini inaccessible faute de vaisseau spatial, cette fois tenez le vous pour dit : il est à portée de clic.

Mot du jour

Mot du 11.08.2008 : Térébrant

Térébrant (ante) : Qui perce ou perfore

Pas pris beaucoup le temps de bloguer aujourd’hui en dépit d’une journée fort calme…
Je ne me lasse pas de vous mais on m’a proposé lors d’une soirée un peu arrosée un projet fort intéressant à écrire.

J’ai donc pris quelques heures pour en jeter les premières bases aujourd’hui.
Si je ne peux rien vous en révéler n’explicite je peux au moins vous dire que je me sens très inspiré.

Je vous en reparlerai très probablement. Mais pas avant quelques mois. C’est dit.

littérature

Buona Malavita

Pour tout un tas de raisons j’étais passé à coté de « Malavita » le livre de Tonino Benacquista sorti en 2004.
Si comme moi vous avez loupé cet épisode et que la promotion de sa suite « Malavita encore »   qui est sorti il y a de cela quelques jours vous emplit d’une frustration profonde voici une autre raison de lire ce billet.

Avant d’aborder le livre lui même, un tout petit mot de l’auteur dont j’aime beaucoup le travail.  Si son nom ne vous dit rien lceux de la bande dessinée « l’outremangeur » (par ailleurs adaptée au cinéma avec Eric Cantona dans le rôle titre) de « Sur mes lèvres » et  » De battre mon cœur s’est arrêté » (les deux scénarios qu’il a signés pour le cinéaste Jacques Audiard) ont de quoi vous mettre sacrément en confiance.  

En ce qui concerne le livre lui meme, le plus simple c’est de vous résumer le début en quelques phrases. 
La trame :
La famille Blake vient juste d’emménager à Cholong sur Avre ; petite ville Normande d’environ 7.000 habitants. Ce couple d’américains et ses deux enfants font tout pour ne pas attirer l’attention, ce qui est particulièrement conseillé lorsqu’on se trouve comme eux sous la protection du « Whitsec », le programme de protection des témoins du FBI. Seul indice apparent de ce passé auxquels ils essaient d’échapper : les Blake ont un chien dénommé Malavita, soit l’un des nombreux noms de la mafia.
Or le problème avec les anciens mafieux, c’est que leurs habitudes ont la vie dure. 


Malavita est des ces livres qui se lisent en quelques heures sans jamais vous tomber des mains. La narration de Tonino Benacquista est rythmée, enjouée et extrêmement originale. Benacquista semble s’être particulièrement amusé à écrire Malavita. c’est du moins qui l’impression qui transparait. On rit souvent, beaucoup et on est surpris à chaque chapitre par une trame qui n’hésite pas à s’égarer dans des recoins insoupçonnés le temps de quelques pages, n’hésitant pas d’ailleurs à délaisser ses personnages principaux jusqu’à tailler le portait à des second roles fugaces et particulièrement travaillés.

Puisque ce billet est déjà bien long et que vous avez  en toute hypothèse bien compris mon sentiment sur le livre, je vous quitte avant de filer lire la suite.