littérature

Buona Malavita

Pour tout un tas de raisons j’étais passé à coté de « Malavita » le livre de Tonino Benacquista sorti en 2004.
Si comme moi vous avez loupé cet épisode et que la promotion de sa suite « Malavita encore »   qui est sorti il y a de cela quelques jours vous emplit d’une frustration profonde voici une autre raison de lire ce billet.

Avant d’aborder le livre lui même, un tout petit mot de l’auteur dont j’aime beaucoup le travail.  Si son nom ne vous dit rien lceux de la bande dessinée « l’outremangeur » (par ailleurs adaptée au cinéma avec Eric Cantona dans le rôle titre) de « Sur mes lèvres » et  » De battre mon cœur s’est arrêté » (les deux scénarios qu’il a signés pour le cinéaste Jacques Audiard) ont de quoi vous mettre sacrément en confiance.  

En ce qui concerne le livre lui meme, le plus simple c’est de vous résumer le début en quelques phrases. 
La trame :
La famille Blake vient juste d’emménager à Cholong sur Avre ; petite ville Normande d’environ 7.000 habitants. Ce couple d’américains et ses deux enfants font tout pour ne pas attirer l’attention, ce qui est particulièrement conseillé lorsqu’on se trouve comme eux sous la protection du « Whitsec », le programme de protection des témoins du FBI. Seul indice apparent de ce passé auxquels ils essaient d’échapper : les Blake ont un chien dénommé Malavita, soit l’un des nombreux noms de la mafia.
Or le problème avec les anciens mafieux, c’est que leurs habitudes ont la vie dure. 


Malavita est des ces livres qui se lisent en quelques heures sans jamais vous tomber des mains. La narration de Tonino Benacquista est rythmée, enjouée et extrêmement originale. Benacquista semble s’être particulièrement amusé à écrire Malavita. c’est du moins qui l’impression qui transparait. On rit souvent, beaucoup et on est surpris à chaque chapitre par une trame qui n’hésite pas à s’égarer dans des recoins insoupçonnés le temps de quelques pages, n’hésitant pas d’ailleurs à délaisser ses personnages principaux jusqu’à tailler le portait à des second roles fugaces et particulièrement travaillés.

Puisque ce billet est déjà bien long et que vous avez  en toute hypothèse bien compris mon sentiment sur le livre, je vous quitte avant de filer lire la suite.

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