Billets, SNCF

Billet du 31.03.2008 : quelques grammes de liberté et d’espoir

Il y a quelques jours, j’avais eu l’occasion de relayer une info réjouissante au sujet de Cuba.
Il s’agissait de l’autorisation de vendre en libre service aux cubains un certain nombre de produits jusque là frappés de sévères restrictions et notamment des ordinateurs et des téléphones portables aux cubains.
Cette mesure doit entrer en vigueur ce mardi.

L’actualité d’aujourd’hui (vue sur le site de 20 minutes) m’offre une suite évidente.
Raul Castro vient en effet de prendre moins de huit jours plus tard une nouvelle mesure qui devrait rendre moins difficile la vie des cubains en autorisant ceux-ci à accéder aux hôtels pour étrangers. Cette nouvelle règlementation est en vigueur depuis dimanche soir.

Une ombre au tableau cependant, qui témoigne du long chemin qui reste à parcourir ; seuls pourront accéder aux hôtels les Cubains ayant accès aux pesos convertibles (CUC), pourront s’offrir un séjour dans ces hôtels, dont la chambre coûte rarement moins de 50 CUC (54 dollars) et souvent plus de 100 CUC.
(Pour se faire une idée du problème ; il faut savoir que l’exilé cubain ne peut envoyer plus de 300 dollars américains par trimestre à sa famille restée dans l’ile).

Incontestablement ces actions relèvent cependant d’une volonté de rupture avec la politique qui a été celle de Fidel Castro.

Le président Cubain fraîchement arrivé au pouvoir avait déclaré dans son discours d’investiture du 24 février, vouloir lever « dans les prochaines semaines » certaines des « interdictions » (…) « les plus simples », qui encombrent à ses yeux l’économie cubaine, entièrement administrée.

Je ne sais pas vous mais moi quand j’entends une info pareille après avoir poireauté ce matin pour cause de grève de la SNCF, après avoir gâché plusieurs heures de boulot pour cause de grève de la SNCF, après avoir pris la pluie sur le coin de la tête (vous devinez la suite)…

alors que d’ailleurs je n’ai pas même la moindre idée de la raison pour laquelle ces gens sont en grève, quand j’entends une info pareille disais-je, il me semble qu’il y a de toutes petites raisons de ne pas désespérer de tout.

Et ça c’est bien.

Billets, SNCF

Billet du 12.03.2008 : en attendant le train…

Je ne sais pas vous, mais moi je prends le train tous les matins.

Quand je dis tous bien sùr, je ne veux pas parler de CE matin.
Il ne s’agit pas d’un scoop, la SNCF est en grève.
Là, amis lecteurs, vous me voyez venir avec mes panards d’éléphant, vous vous dites que je vais vous donner mon avis sur la grève et pour quoi pas tant que j’y suis sur les salariés de la société nationale des cheminots fiévreux.
A vrai dire, ce n’est pas du tout mon intention.
Sans mentir, je n’ai aucun avis sur cette grève.
Et pour tout dire, c’est ça qui me met le plus en rogne.
Parce qu’après tout, je veux bien que les cheminots aient de sérieuses raisons de ne pas faire rouler des trains. Ils ont parfaitement le droit. Mais, moi l’usager habituel j’ai aussi le droit de savoir pourquoi.
j’aurais aimé voir ce matin un contrôleur sympa (si, si ils sont nombreux, croyez moi) m’expliquer que sa situation est difficile et qu’il faut que je le soutienne.
Seulement, je n’ai rien vu de tout cela ce matin, juste d’autres usagers bougons et tout aussi ignorants que moi.
Si vous voulez mon avis (et même dans l’hypothèse contraire) si les grévistes sont aussi efficaces à convaincre leurs patrons que les gens sur le quai, c’est qu’il est probablement temps que je me mette à la voiture…