chaine

Ma tete dans un nuage

Lou m’a encore refilé une chaine.

Vous qui fuyez ces futilités de blogueurs ne partez pas ; celle là n’est pas banale.

Le sujet du jour ce sont les « Tags Clouds » ou « nuages de tags » expression un peu barbare pour décrire le joyeux désordre sémantique dont vous pouvez trouver un exemple dans ma barre latérale.

Le concept de la chaine c’est cette fois de générer un nuage de tags via le site « Wordle » puis de voir ce qui en sort.

En pratique c’est à la fois amusant et surprenant.  Du coup je vous laisse dès à présent regarder le résultat : 

généré par Wordle 

Ce que j’aime particulièrement avec celui-ci c’est qu’avec son enchainement « plus, peu, bien, trop » il fait un peu panneau publicitaire.

Ce qui est bien aussi ce que j’ai pu du même coup me rappeler vous avoir parlé il y a quelques temps d’une définition « austère » au détour d’un billet qui parlait de zombie.

Je me suis souvenu vous avoir donné une idée sympa pour dépenser ces 51.000 euros que vous n’avez pas.

J’ai souri aussi en me rappelant cette postière qui m’avait conseillé « de revenir demain« . 

Et une fois encore, après avoir relu tout ça je me sens plutot bien.

Et puisque ça m’a franchement amusé j’ai réalisé un second nuage qui vous pouvez aussi zieuter par là, il vous rappellera notamment toutes ces horreurs que j’ai pu dire sur le gouvernement.

Et puis après, prenez un instant pour réaliser la votre.

D’ailleurs ça me ferait bien rire de voir le nuage de Defaite et Geoffrey.

Mot du jour

Mot du 04.08.2008: ochlocratie

Après quelques jours d’arrêt forcé au fond du lit pour cause d’angine ce blog reprend son cours normal.
Le bon coté des choses c’est que j’ai désormais plein de billets en retard dont vous pourrez profiter dans les prochains jours (c’est à dire aussitot que j’y aurais mis la dernière main). 
Quant au mot du jour (qui revient avec moi) il me donne justemetn une idée de billet comment dire… saignant! 
Le mot du jour donc c’est : 

Ochlocratie ; nom féminin : gouvernement de la populace 

Oui. Saignant

à vif

La maison s’écroule

Une grosse angine c’est un peu comme une maison pas entretenue depuis longtemps.
Il y a le robinet qui plique, qui ploque, incessamment. C’est agaçant. irritant même. Surtout pour le nez qui du coup s’effrite comme une peinture trop défraichie.Ca finit par peler et s’étaler en résidents blancs et tristes en laissant les cloisons (nasales, bien entendu) découvertes et pitoyables.
Il faut dire que l’isolation n’arrange rien. En cette saison la température intérieure peut facilement avoisiner les 40° jusqu’à plonger l’occupant des lieux dans un semi brouillard similaire en tout points à celui qu’exhale parfois ce rôti resté bien trop longtemps au four.

Alors on se cloitre, on se couvre, on se découvre pour mieux s’endormir dans ce demi sommeil qui repose si peu. 

Dans un décor si austère, l’apathie s’installe rapidement, au point que la télévision devient une douce compagne. De celles qui vous bercent, vous hypnotisent de leurs voix déja lointaine.

Pourquoi sortir alors que sur l’écran se succèdent 18 documentaires sur les merveilles des chateaux de la Loire ? De quoi parler alors que l’Egypte et ses dunes sont comme à portée de la main ?

Parfois, lorsque les douleurs dans la gorges se font par trop vives on aimerait pouvoir vendre, acheter un autre corps un peu plus lumineux un peu peu plus harmonieux.

Il serait au bord de la mer tout en pierres lisses et finement taillées.

Il serait plus neuf, plus beau et bien sùr n’aurait jamais d’angine.