Il y a une vague odeur de cigarette sur ma peau et une douce chaleur qui me vient de la fenêtre ; on approche certainement des environs de dix heures. C’est une heure fort tardive pour moi qui n’ai jamais considéré le sommeil comme chose essentielle. Il y a cependant à parier que personne d’autre ne se réveillera dans la maison avant au moins treize heures.
Si j’en avais la force, j’irai écrire trois mots. La chose cependant parait assez ardue si l’on considère cette douleur qui me presse les tempes à chaque mouvement de mon crane trop lisse. Il faudrait probablement aussi que j’aille me faire un café, mais en fait j’hésite à me lever. Les contours de la pièce me paraissent encore vagues et les lumières trop vives.
Tiens… L’ordinateur est resté sur la table à ma gauche. C’est bien alors, je n’aurai pas me lever.
Hier soir, il est assez probable que j’aie forcé sur la téquila.