A l’instant même où les bombes s’écrasent, lorsque les gens meurent, c’est humain on ne pense pas : on réagit.
« L’antisémitisme et l’islamophobie seront condamnés avec la même sévérité » [source]
Oui, pour le coup, je suis d’accord avec l’analyse du Président de la République. J’ai assisté à des amalgames qui ne peuvent pas être fortuits.
Pire même, à des expression de de haine assumée qui sont le symptôme d’un profond malaise.
Or, en ce domaine, la toile n’a pas été en reste et certains groupes connus pour leur activisme s’en sont donnés à cœur joie.
Coté pro-palestiniens notamment, le MDI groupement dirigé par Kemi Seba a oublié de faire dans la dentelle…
En face, le gouvernement Israélien vient de mettre en place une initiative qui me laisse rien de moins que perplexe :
Deux jours après l’annonce du cessez-le-feu, les armes se sont tues mais la guerre médiatique continue. Le ministère israélien de l’intégration et de l’immigration a annoncé, dimanche 18 janvier, la création d’une « armée de blogueurs ». La mission de cette nouvelle brigade du Net : occuper le terrain en inondant de commentaires les « sites anti-sionistes » qui pullulent sur la Toile.
Mis en place en coopération avec le ministère des affaires étrangères, le programme s’adresse avant tout aux Israéliens parlant couramment anglais, français, espagnol ou allemand. Pour entrer dans le rang, il suffit d’adresser un mail au ministère. Les volontaires sont immédiatement enregistrés selon leur langue et dirigés par l’administration vers les sites « problématiques ». [source]
Le gouvernement chinois emploierait des internautes pour poster des commentaires en sa faveur sur la toile. On les appelle le « Parti des cinq mao », en référence à leur rétribution. Ils sont un mélange hybride de militants nationalistes et d’apprentis pigistes pour le web, payés la moitié d’un yuan par commentaire inspiré posté sur les forums d’internet. Difficile de savoir combien ils sont réellement, tout est affaire de rumeurs et de ouï-dires. Selon David Bandurski, chercheur à l’Université de Hong Kong et co-fondateur du China Media Project, un programme de recherche sur les médias chinois, on en dénombrerait 280.000